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RDC: moto-taxi, un métier lucratif dans la région de Kisangani

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Dans la province congolaise de la Tshopo, au nord-est de la RDC, le transport des personnes et des biens est de plus en plus l’apanage des motos-taxis, à cause du mauvais état des routes. Et dans le chef-lieu Kisangani, le transport urbain est aussi assuré en très grande majorité par les motos-taxi. Un secteur qui recrute les jeunes.

Sur le plus grand parking de motos-taxis de la ville de Kisangani, les mains posées sur le guidon, Romain Kabatenge se félicite d’avoir fait le choix de devenir chauffeur de deux roues, il y a sept ans. « Je suis parvenu à acheter une parcelle et j’ai construit toute une maison avec la moto. Par jour, un taximan peut gagner 35 000 à 40 000 francs congolais. On peut même atteindre 50 000 francs. »

Actuellement, une moto coûte plus de 2 millions de francs congolais. La majorité des conducteurs de motos-taxis sont liés au propriétaire par une sorte de contrat de crédit-bail. « Je me suis engagé à faire des recettes de 6 millions de francs par semaine et, chaque semaine, je verse au propriétaire 100 000 francs, explique un autre conducteur, Roger Lina. Dès que j’aurai atteint la somme convenue dans le contrat, la moto m’appartiendra et le propriétaire me remettra toutes les clés. »

Dans certaines villes congolaises, comme la capitale Kinshasa ou encore Lubumbashi, dans le sud-est, les motos sont interdites dans le centre-ville. À Kisangani, au contraire, la moto est le moyen de transport le plus sollicité, faute de transports collectifs. « À Kisangani, il n’y a que les motos qui fonctionnent, souligne un client, Maurice Alubu. L’État avait envoyé six gros bus, mais il n’en reste qu’un seul en bon état et qui circule. »

À écouter aussiVendeurs ambulants, taxi-moto : l’économie informelle au cœur des villes africaines

90% du transport rémunéré de la Tshopo

Avec plus 100 000 conducteurs, les motos-taxis sont répartis en quatre syndicats, appelés coordinations. Et ils jouent un véritable rôle dans les transports de la province. « C’est cette catégorie qui assure 90% du transport rémunéré dans la province de la Tshopo et dans la ville de Kisangani, reconnaît Jean-Marie Lituambela, chef de la division transport et voies de communication de la Tshopo. C’est cette catégorie qui nous aide à assurer le transport rémunéré des personnes et de leurs biens compte tenu des infrastructures routières. Puisqu’avec les motos, vous pouvez atteindre les coins les plus reculés où les véhicules n'arrivent jamais. »

Faute d’alternative, le transport par motos-taxis a encore des beaux jours devant lui en RDC.

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Dans la province congolaise de la Tshopo, au nord-est de la RDC, le transport des personnes et des biens est de plus en plus l’apanage des motos-taxis, à cause du mauvais état des routes. Et dans le chef-lieu Kisangani, le transport urbain est aussi assuré en très grande majorité par les motos-taxi. Un secteur qui recrute les jeunes.

Sur le plus grand parking de motos-taxis de la ville de Kisangani, les mains posées sur le guidon, Romain Kabatenge se félicite d’avoir fait le choix de devenir chauffeur de deux roues, il y a sept ans. « Je suis parvenu à acheter une parcelle et j’ai construit toute une maison avec la moto. Par jour, un taximan peut gagner 35 000 à 40 000 francs congolais. On peut même atteindre 50 000 francs. »

Actuellement, une moto coûte plus de 2 millions de francs congolais. La majorité des conducteurs de motos-taxis sont liés au propriétaire par une sorte de contrat de crédit-bail. « Je me suis engagé à faire des recettes de 6 millions de francs par semaine et, chaque semaine, je verse au propriétaire 100 000 francs, explique un autre conducteur, Roger Lina. Dès que j’aurai atteint la somme convenue dans le contrat, la moto m’appartiendra et le propriétaire me remettra toutes les clés. »

Dans certaines villes congolaises, comme la capitale Kinshasa ou encore Lubumbashi, dans le sud-est, les motos sont interdites dans le centre-ville. À Kisangani, au contraire, la moto est le moyen de transport le plus sollicité, faute de transports collectifs. « À Kisangani, il n’y a que les motos qui fonctionnent, souligne un client, Maurice Alubu. L’État avait envoyé six gros bus, mais il n’en reste qu’un seul en bon état et qui circule. »

À écouter aussiVendeurs ambulants, taxi-moto : l’économie informelle au cœur des villes africaines

90% du transport rémunéré de la Tshopo

Avec plus 100 000 conducteurs, les motos-taxis sont répartis en quatre syndicats, appelés coordinations. Et ils jouent un véritable rôle dans les transports de la province. « C’est cette catégorie qui assure 90% du transport rémunéré dans la province de la Tshopo et dans la ville de Kisangani, reconnaît Jean-Marie Lituambela, chef de la division transport et voies de communication de la Tshopo. C’est cette catégorie qui nous aide à assurer le transport rémunéré des personnes et de leurs biens compte tenu des infrastructures routières. Puisqu’avec les motos, vous pouvez atteindre les coins les plus reculés où les véhicules n'arrivent jamais. »

Faute d’alternative, le transport par motos-taxis a encore des beaux jours devant lui en RDC.

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