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Oum Kalsoum et Fayrouz, les pharaonnes du monde arabe
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Quatrième Pyramide d’Égypte ou 7e colonne du temple romain de Jupiter à Baalbek : l’Égyptienne Oum Kalsoum et la Libanaise Fayrouz nourrissent toujours l’inconscient collectif arabe. Et la littérature.
Avec Ysabel Saiah Baudis et Marjorie Bertin qui ont écrit respectivement sur Oum Kalsoum et Fayrouz.
Notre 1ère invitée est la journaliste Marjorie Bertin (qui travaille à RFI) pour la parution de « Fayrouz, Moi je chante l’humanité », aux éditions Orients.
Elle est considérée comme la dernière légende vivante du monde arabe. « Ambassadrice du Liban à travers le monde », Fayrouz a enregistré plus de 800 chansons, sorti une cinquantaine d’albums et joué dans une vingtaine de films et de comédies musicales. Celle qui refusa de quitter son pays pendant la guerre civile libanaise incarne plus qu’aucune autre chanteuse un symbole de paix et d’espoir. Pourtant, on en sait peu sur elle, épouse d’Assi Rahbani, qui avec son frère Mansour révolutionna la musique libanaise du XXème siècle. Son fils Ziad, artiste engagé et enfant prodige de la scène libanaise, assurera le tournant jazz de la carrière de sa mère à partir de la fin des années 1970.
Comment Fayrouz est-elle devenue la dernière icône révérée dans tout le monde arabe ? Pour la première fois, un livre en français retrace l’histoire de cette chanteuse légendaire.
Titres joués :
Atini el nay wa ghani (Donne-moi la flûte et chante) d’après Khalil Gibran
Abbaytak belsaif (Je t’ai aimé l’été)
Kifak inta (qui marque le tournant de sa musique avec son fils Ziad)
Li Beyrouth (concerto d’Aranjuez et magnifique poème sur la ville, sorti pendant la guerre).
► « Fayrouz, Moi je chante l’humanité » chez Orients
► « Fayrouz, Moi je chante l’humanité » chez Orients
Puis nous recevons la journaliste et éditrice Ysabel Saiah Baudis, qui réédite « Oum Kalsoum, l’étoile de l’Orient »
« Elle est toujours vivante ! », confie Ysabel Saïah Baudis. C’est la nature des génies, car cela fait 50 ans que la diva égyptienne est décédée (3 février 1975) et pourtant, on l’entend, on la voit, elle tagguée, reprise, commentée.
Sa vie est digne des plus beaux contes orientaux : née pauvre, paysanne, fille d’un religieux, elle possède un don qu’elle cultivera grâce à sa farouche détermination. La chance aidant, elle rencontrera les plus grands poètes et musiciens qui l’accompagneront dans son ascension. Adulée de son vivant par le président de l’Égypte aussi bien que par l’homme du peuple, elle accompagnera toutes les luttes de liberté, d’instruction, d’ouverture et de progrès techniques du XXème siècle. Elle reste la Voix qui guide et réunit tout le monde arabe.
À l’occasion des 50 ans de sa disparition, la Philharmonie de Paris propose une semaine spéciale avec concert hommage le 2 février.
Extraits joués : Al Atlal, Weddad, 1ère comédie musicale de la diva.
► Philharmonie de Paris du 30 janvier au 2 février
► IMA
69集单集
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Quatrième Pyramide d’Égypte ou 7e colonne du temple romain de Jupiter à Baalbek : l’Égyptienne Oum Kalsoum et la Libanaise Fayrouz nourrissent toujours l’inconscient collectif arabe. Et la littérature.
Avec Ysabel Saiah Baudis et Marjorie Bertin qui ont écrit respectivement sur Oum Kalsoum et Fayrouz.
Notre 1ère invitée est la journaliste Marjorie Bertin (qui travaille à RFI) pour la parution de « Fayrouz, Moi je chante l’humanité », aux éditions Orients.
Elle est considérée comme la dernière légende vivante du monde arabe. « Ambassadrice du Liban à travers le monde », Fayrouz a enregistré plus de 800 chansons, sorti une cinquantaine d’albums et joué dans une vingtaine de films et de comédies musicales. Celle qui refusa de quitter son pays pendant la guerre civile libanaise incarne plus qu’aucune autre chanteuse un symbole de paix et d’espoir. Pourtant, on en sait peu sur elle, épouse d’Assi Rahbani, qui avec son frère Mansour révolutionna la musique libanaise du XXème siècle. Son fils Ziad, artiste engagé et enfant prodige de la scène libanaise, assurera le tournant jazz de la carrière de sa mère à partir de la fin des années 1970.
Comment Fayrouz est-elle devenue la dernière icône révérée dans tout le monde arabe ? Pour la première fois, un livre en français retrace l’histoire de cette chanteuse légendaire.
Titres joués :
Atini el nay wa ghani (Donne-moi la flûte et chante) d’après Khalil Gibran
Abbaytak belsaif (Je t’ai aimé l’été)
Kifak inta (qui marque le tournant de sa musique avec son fils Ziad)
Li Beyrouth (concerto d’Aranjuez et magnifique poème sur la ville, sorti pendant la guerre).
► « Fayrouz, Moi je chante l’humanité » chez Orients
► « Fayrouz, Moi je chante l’humanité » chez Orients
Puis nous recevons la journaliste et éditrice Ysabel Saiah Baudis, qui réédite « Oum Kalsoum, l’étoile de l’Orient »
« Elle est toujours vivante ! », confie Ysabel Saïah Baudis. C’est la nature des génies, car cela fait 50 ans que la diva égyptienne est décédée (3 février 1975) et pourtant, on l’entend, on la voit, elle tagguée, reprise, commentée.
Sa vie est digne des plus beaux contes orientaux : née pauvre, paysanne, fille d’un religieux, elle possède un don qu’elle cultivera grâce à sa farouche détermination. La chance aidant, elle rencontrera les plus grands poètes et musiciens qui l’accompagneront dans son ascension. Adulée de son vivant par le président de l’Égypte aussi bien que par l’homme du peuple, elle accompagnera toutes les luttes de liberté, d’instruction, d’ouverture et de progrès techniques du XXème siècle. Elle reste la Voix qui guide et réunit tout le monde arabe.
À l’occasion des 50 ans de sa disparition, la Philharmonie de Paris propose une semaine spéciale avec concert hommage le 2 février.
Extraits joués : Al Atlal, Weddad, 1ère comédie musicale de la diva.
► Philharmonie de Paris du 30 janvier au 2 février
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