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À la Une: fin de l'occupation de Sciences Po Paris par des étudiants pro-palestiniens

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Toute la presse française revient ce matin sur l'occupation de Sciences Po Paris, qui s'est terminée vendredi 26 avril au soir, par un accord entre les étudiants et la direction de la prestigieuse école. « Au bout d’une longue journée de manifestations et contre-manifestations, la direction de l’institution a cédé à plusieurs revendications du comité de solidarité avec la Palestine », annonce Libération. Les étudiants ont obtenu la satisfaction de plusieurs de leurs revendications. Notamment « une réunion publique sur Gaza, jeudi prochain », et « la suspension des sanctions disciplinaires engagées contre des étudiants ayant manifesté ». À l'approche des élections européennes juin prochain, cette mobilisation ne laisse pas indifférents les politiques. « Pour Raphaël Glucksmann, la tête de liste du parti socialiste », raconte le Monde, « qu’on fasse preuve de solidarité à l’égard des Palestiniens, qu’on montre le rejet des crimes qui sont commis à Gaza, c’est naturel, c’est même digne et c’est noble. Après, est-ce qu'on est capable d'organiser le débat avec ceux qui ne partagent pas ce point de vue ? Jusqu'ici, jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas le cas », conclut Raphaël Glucksmann.

Le président du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France, Yonathan Arfi, estime, lui, que la mobilisation pro-palestinienne « prend en otage le campus entier (...) et fait peser un climat de terreur intellectuelle sur les étudiants juifs ». Enfin, le Figaro, se demande si après les campus américains, « la fièvre pro-palestinienne va gagner le pays ». « En ces temps de wokisme virulent », ajoute le quotidien conservateur, « tous les clichés et préjugés sont permis pour opposer le pauvre et le riche, l'opprimé et l'oppresseur, l'Arabe et le Juif ». Le Figaro qui va encore plus loin, estimant que « l'antisionisme qu'expriment les étudiants de Sciences Po n'est que le cache-sexe de l'antisémitisme ».

À lire aussiSciences Po Paris au cœur des tensions sur la question israélo-palestinienne

La mobilisation pro-palestinienne continue sur les campus américains

L'Orient le Jour se réjouit des manifestations aux États-Unis et à Paris. Pour le quotidien francophone libanais, « le vent d'un printemps pro-palestinien semble souffler parmi les étudiants malgré » ajoute-t-il, « le prix à payer », que regrette une universitaire libanaise de Columbia, pour laquelle les étudiants « ont été soumis à une répression massive de la part des autorités ». Quelles sont les revendications des étudiants ? Elles sont résumées par une étudiante : « nous voulons que l’université ne traite plus avec des entreprises qui tirent profit de la guerre, de l’apartheid, du génocide, de l’occupation israélienne en Palestine, nous voulons aussi une transparence totale vis-à-vis des investissements de l’université et une amnistie pour tous les étudiants et professeurs licenciés en lien avec le mouvement de la libération de la Palestine ». « Mais », poursuit l'Orient le Jour, ces demandes « se font peu entendre, étouffées par la résonance accordée à certains slogans antisémites entendus dans les manifestations. Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des personnes criant "Brûle, Tel-Aviv", ou "Rentrez en Pologne" ».

De son côté, Haaretz semble vouloir minimiser les manifestations pro-palestiniennes. Pour le quotidien israélien, « C'est le printemps, le temps se réchauffe, les arbres fleurissent, qui ne veut pas être dehors à cette période de l'année ? Ce n’est pas une coïncidence si, dans le froid glacial de décembre, alors que les présidentes de Harvard, l'université de Pennsylvanie et MIT étaient confrontées à des questions hostiles au Congrès sur l’antisémitisme dans leurs écoles, aucun étudiant manifestant n’avait planté de tente sur le campus pour tenter de voler la vedette ». « Le printemps est toujours une excellente saison pour les manifestations », conclut Haaretz.

Enfin, les manifestations pro-palestiniennes sont aussi très présentes dans la presse américaine. Le Washington Post affirme ainsi que « la vie de nombreux étudiants a été bouleversée, depuis que les manifestations pro-palestiniennes se propagent sur les campus universitaires ». Cela va de la jeune étudiante enthousiaste, qui déclare « n'avoir jamais vu de toute sa vie une telle démonstration de solidarité et d'entraide », à l'étudiant juif originaire d'Israël, qui raconte qu'il s'est fait traiter de « nazi », « lorsqu'il a brandi le drapeau israélien ».

À lire aussiGuerre à Gaza: dans les universités américaines, un mouvement de protestation qui ne cesse de grossir

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Le président du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France, Yonathan Arfi, estime, lui, que la mobilisation pro-palestinienne « prend en otage le campus entier (...) et fait peser un climat de terreur intellectuelle sur les étudiants juifs ». Enfin, le Figaro, se demande si après les campus américains, « la fièvre pro-palestinienne va gagner le pays ». « En ces temps de wokisme virulent », ajoute le quotidien conservateur, « tous les clichés et préjugés sont permis pour opposer le pauvre et le riche, l'opprimé et l'oppresseur, l'Arabe et le Juif ». Le Figaro qui va encore plus loin, estimant que « l'antisionisme qu'expriment les étudiants de Sciences Po n'est que le cache-sexe de l'antisémitisme ».

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La mobilisation pro-palestinienne continue sur les campus américains

L'Orient le Jour se réjouit des manifestations aux États-Unis et à Paris. Pour le quotidien francophone libanais, « le vent d'un printemps pro-palestinien semble souffler parmi les étudiants malgré » ajoute-t-il, « le prix à payer », que regrette une universitaire libanaise de Columbia, pour laquelle les étudiants « ont été soumis à une répression massive de la part des autorités ». Quelles sont les revendications des étudiants ? Elles sont résumées par une étudiante : « nous voulons que l’université ne traite plus avec des entreprises qui tirent profit de la guerre, de l’apartheid, du génocide, de l’occupation israélienne en Palestine, nous voulons aussi une transparence totale vis-à-vis des investissements de l’université et une amnistie pour tous les étudiants et professeurs licenciés en lien avec le mouvement de la libération de la Palestine ». « Mais », poursuit l'Orient le Jour, ces demandes « se font peu entendre, étouffées par la résonance accordée à certains slogans antisémites entendus dans les manifestations. Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des personnes criant "Brûle, Tel-Aviv", ou "Rentrez en Pologne" ».

De son côté, Haaretz semble vouloir minimiser les manifestations pro-palestiniennes. Pour le quotidien israélien, « C'est le printemps, le temps se réchauffe, les arbres fleurissent, qui ne veut pas être dehors à cette période de l'année ? Ce n’est pas une coïncidence si, dans le froid glacial de décembre, alors que les présidentes de Harvard, l'université de Pennsylvanie et MIT étaient confrontées à des questions hostiles au Congrès sur l’antisémitisme dans leurs écoles, aucun étudiant manifestant n’avait planté de tente sur le campus pour tenter de voler la vedette ». « Le printemps est toujours une excellente saison pour les manifestations », conclut Haaretz.

Enfin, les manifestations pro-palestiniennes sont aussi très présentes dans la presse américaine. Le Washington Post affirme ainsi que « la vie de nombreux étudiants a été bouleversée, depuis que les manifestations pro-palestiniennes se propagent sur les campus universitaires ». Cela va de la jeune étudiante enthousiaste, qui déclare « n'avoir jamais vu de toute sa vie une telle démonstration de solidarité et d'entraide », à l'étudiant juif originaire d'Israël, qui raconte qu'il s'est fait traiter de « nazi », « lorsqu'il a brandi le drapeau israélien ».

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