New Morning: le temple parisien du jazz
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Bientôt quarante ans et pas une ride : la salle du New Morning, située 7-9 rue des Petites-Écuries dans le 10e arrondissement de Paris est devenue l’une des boîtes de jazz les plus célèbres du monde. Elle programme tous les mois les plus grands musiciens français et internationaux. Dans ce lieu, le jazz s’écoute et se partage.
Le New Morning est d’abord une affaire de famille. Tout a commencé à Genève en Suisse en 1976, à l’initiative de deux musiciens qui avaient le blues et le jazz dans la peau : Daniel et Alain Farhi, les frères de Catherine Farhi, l’actuelle directrice de l’établissement. Cette dernière se souvient de la naissance du club à Genève.
« Il y avait plein de gens, raconte-t-elle. Cela a relancé un peu le jazz sur l’Europe. Ce New avait un bon calibre ».
Le club a été implanté à Paris en 1981. Très vite, sa réputation fait venir les plus grands : Art Blakey, Chet Baker, Archie Shepp et même Prince. Tous, à l’instar du contrebassiste américain Ron Carter venu y jouer le 28 mai dernier, partagent le même sentiment : ils disent se sentir « chez eux » dans cette salle
La famille
Cette convivialité née grâce à Eglal Farhi, la mère de Catherine Farhi. Cette ancienne journaliste d’origine égyptienne, qui a aujourd’hui 96 ans, a dirigé la salle pendant près de 30 ans. Sa personnalité a marqué bon nombre de musiciens.
La jauge du New Morning est d’environ 500 personnes. C’est beaucoup plus qu’un petit club, mais cela reste à taille humaine et permet au public d’approcher les musiciens comme l'explique Christian Ducasse, photographe de jazz habitué du New Morning depuis les années 80.
Cette proximité avec le public est aussi un atout considérable pour beaucoup de musiciens, estime Erik Truffaz, trompettiste de jazz.
Plus d'informations sur le site officiel du New Morning, sa page Facebook ou son compte Instagram.
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